?L’air “ignore” les frontières, et la lutte contre la pollution requiert une action commune entre régions voisines?. Les responsables du project Transalpin’air, qui réunit la Vallée d’Aoste, les cantons suisses du Valais, de Génève et de Vaud e les départements français de l’Ain, de la Savoye et de l’Haute-Savoye, ont présenté, hier, en conférence de presse, leur nouvelle brochure, qui dresse un bulletin de santé de l’air alpin pour l’an 2005. « Dépuis 2001 – a expliqué Manuela Zublena, responsable du bureau de l’Arpa régionale qui analyse la qualité de l’air – on a posé les bases d’une collaboration durable entre régions alpines, pour une meilleure connaissance et gestion de l’environnement e de cette ressource inestimable qui est l’air, toujours menacée par la pollution. D’après les données récoltées par cinquante stations de mesure, on a comparé notres méthodes de travail et d’analyse, pour mieux comprendre comment sauvegarder notre patrimoine environnemental».
La brochure, élaborée par l’équipe du project Transalpin’air, rend compte de la qualité de l’air dans l’arc alpin, dans les grandes agglomérations et dans les zones moins densément peuplées, telles que les régions montagneuses.
Globalement, le bilan est négatif : dans les dix dernières années, les concentrations d’éléments polluants, tels que l’ozone et les particules fines, ont constamment augmenté. Seulement le dioxyde d’azote est généralement en baisse, suite à la diffusion des catalyseurs, mais, depuis quelque années, cette tendance s’inverse, à cause de l’augmentation du trafic automobile.
En ce qui concerne la Vallée d’Aoste, on a utilisé les données fournies par les laboratoires de La Thuile, Morgex, Etroubles, Aoste-place Plouves, Aoste-théatre romain, Aoste-Montfleury, Cogne et Donnas.
D’après les contrôles effectués, Aoste a été reconnue comme la ville la plus sensible aux hautes concentrations de particules fines, puisque dans le chef lieux régional les limites fixés par l’Union Européenne ont été dépassés, pendant l’année 2005, 56 fois (la norme européenne tolère un maximum de 35 jours). Même la quantité d’ozone est assez élevée, assumant des valeur comparables à ceux qui caractérisent les grandes villes, telles que Génève et Lausanne.