En à peine 150 ans, le statut de l’enfant dans la société italienne a subi une impressionnante évolution.
Parallèlement, la naissance et l’affirmation de la photographie ont permis de conserver des témoignages du passé et de tracer au fil des images le parcours d’une société en éternelle transformation.
L’affirmation progressive des droits de l’enfance en Italie est le thème abordé par l’exposition ?Cammina cammina?, en programme au Centre Saint Benin, à Aoste, depuis le 24 novembre jusqu’au 15 avril 2007.
Cent-trente photos d’enfants raconteront l’histoire d’une prise de conscience qui se développa pendant le XIX et XX siècle, et amena à la reconnaissance du mineur en tant que individu à part entière.
Progressivement, l’enfant a pris une place centrale à l’intérieur de la famille, et son droit à la scolarisation et au jeu à été pleinement reconnu.
On peut facilement lire les signes de cette révolution des m?urs à travers les photographies des enfants qui travaillent, vont à l’école, jouent, depuis la deuxième moitié du XIX siècle jusqu’à aujourd’hui.
Les images seront subdivisées selon les différentes thématiques abordées : la famille, l’éducation, la santé, le jeu et l’environnement.
L’exposition, préparée par Charles Henry Favrod, vice président du musée d’histoire de la photographie Fratelli Alinari, et par un comité scientifique composé par des experts de l’Institut des Innocents de Florence, sera ouverte tous les jours de 9,30 à 12,30 et de 14,30 à 18,30.
