Pendant la nuit de la Saint-Jean, Mademoiselle Julie en l’absence de son père, le comte, invite son valet Jean à danser.
Un véritable défi s’instaure entre les deux personnages, que tout divise, surtout la différence de classe sociale.
Chacun lutte, entre répulsion et attirance, domination et soumission, haine et fascination, pour soumettre l’autre, pour défendre sa façon d’être et s’exprimer dans ses désirs.
C’est l’intrigue de ?Mademoiselle Julie?, chef-d’?uvre écrit en 1888 par l’écrivain, dramaturge et peintre suédois August Strindberg.
La pièce théâtrale, adaptée et mise en scène par Didier Long, est à l’affiche demain, à 21h, au Théâtre de la Ville.
Pour la force et l’intensité des dialogues et le style naturaliste, cette pièce a été souvent comparée à celles du dramaturge norvégien Henrik Ibsen.
Les deux acteurs principaux sont surprenants: il s’agit de Emilie Dequenne, prix d’interprétation féminine pour le film ?Rosetta? des frères Luc e Jean-Pierre Dardenne, (?Palme d’or ?au Festival de Cannes en 1999), dans le rôle de Julie, et de Bruno Wolkowitch, alias Jean, qui revient au théâtre après de nombreux rôles à la télévision.