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« Heidi Project » et « Maléfice », deux spectacles pour les Journées de la Francophonie

« Heidi Project » sera diffusé du 20 mars à 21h jusqu’au 25 mars à 17h: Alessandra Celesia se raconte à la première personne accompagnée par la chanteuse-pianiste Adélys. Le spectacle « Maléfice », dit par Claudine Chenuil accompagnée par la musique de Vincent Boniface, sera diffusé en live streaming le 27 mars 2021 à 18h30 et en ligne du 28 au 31 mars 2021.
Journées de la Francophonie Heidi Project
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Dans le cadre des Journées de la Francophonie 2021, l’Assessorat des Biens culturels, du Tourisme, des Sports et du Commerce propose deux pièces théâtrales, enregistrées au Théâtre Splendor d’Aoste et accessibles gratuitement pour le tout public et aussi pour les écoles sur cette plateforme.

« Heidi Project », enregistré le 16 mars 2021, sera diffusé du 20 mars à 21h jusqu’au 25 mars à 17h. C’est un « documentaire live » où la parole et la musique sont portées sur scène par les protagonistes mêmes des films qui défilent à l’écran. Alessandra Celesia se raconte à la première personne et lance les extraits en direct. La chanteuse-pianiste Adélys joue la colonne sonore des récits filmiques dans lesquels elle aussi évolue en tant que personnage.

Le spectacle « Maléfice », dit par Claudine Chenuil accompagnée par la musique de Vincent Boniface, raconte une séance de désenvoûtement décrite par Marguerite Yourcenar comme « une évocation réaliste des mœurs italiennes ». L’action se situe en France, sur la Méditerranée, dans une famille d’émigrés italiens où un guérisseur va tenter de lever le sort qu’on aurait jeté sur une jeune femme tuberculeuse. Le spectacle se tiendra au Théâtre Splendor d’Aoste et sera diffusé en live streaming le 27 mars 2021 à 18h30 et en ligne du 28 au 31 mars 2021.

Fiches des spectacles:

HEIDI PROJECT

un conte autobiographique documentaire et musical

écrit et interprété par Alessandra Celesia et Adélys

mise en scène : Adrien Faucheux

musique live : Adélys

compagnie: Curious Industries

« Je suis née dans les Alpes, en Vallée d’Aoste. J’ai grandi à la montagne. Je suis une Heidi italienne. Comme l’héroïne du dessin animé qui a bercé mon enfance, j’ai quitté la montagne pour la ville. Pas Francfort, mais Paris. Je ne suis pas partie pour devenir demoiselle de compagnie, mais en quête de moi-même.  Dans cette ville, tout comme Heidi à Francfort, je me suis effondrée. J’ai perdu pour un moment le sens de la vie. C’est pour comprendre la mécanique interne de ce « mal à l’âme » dont la petite fille des montagnes souffrait autant que moi, que j’ai décidé de partir pour un long voyage en compagnie d’une complice musicienne. Sur les routes que nous avons parcourues, au gré des rencontres que nous avons faites, l’histoire de Heidi s’est tissée avec la nôtre : des montagnes de la Vallée d’Aoste aux grands lacs gelés de Laponie, main dans la main avec Heidi, nous avons cherché ce qui fait de nous les adultes que nous sommes devenues. Dans ce parcours composé de vieux films super 8, de séquences capturées avec des téléphones portables, de notes sur un bout de clavier, il est question de sapins vigoureux, de vieux tricots, de chamanes du Nord qui ont le sens de l’humour, d’hélicoptères en pleine ville et de lacs gelés en Laponie… C’est une quête de cette zone de l’enfance, blanche comme la neige sur laquelle personne n’a jamais marché. Notre plus grand trésor. Ce noyau qui résiste à l’usure du temps et aux blessures de l’âme. »

Alessandra Celesia

Une réalisatrice se raconte à la première personne et projette des séquences de films en direct. Une chanteuse/pianiste l’accompagne. Elle apporte une profondeur émotionnelle et fictionnelle aux films dans lesquels elle évolue, elle aussi, en tant que personnage. Le tout est un « film » éclaté en séquences et recomposé sur scène. « Heidi Project » est un travail d’assemblage de trois forces ; les séquences de cinéma documentaires, la musique et le récit. L’enjeu était de faire fusionner ces trois éléments d’une manière inédite, de maintenir le mouvement constant entre ces trois polarités. Le spectacle a été créé en modifiant constamment de front ces trois éléments : montage des films, récit, musique.

« Il n’est pas question de raconter la vie d’Alessandra, mais plutôt d’en produire des extrapolations, lui faire suivre une route improbable, qui tient par des effets de montage, des effets d’ellipses. La parole modifie le sens des séquences ; il les rend mentales, intériorisées.

Alessandra et Adélys, en nous racontant l’histoire de la petite Heidi, nous racontent surtout l’histoire de leur propre quête, une quête de la paix intérieure, le long d’un voyage improvisé en Europe. Mues par un besoin impérieux d’aller de l’avant, de marcher, toujours marcher. Et nous avançons avec elles ; nous assistons à leurs rencontres improbables, intrigantes, souvent drôles. On est emportés dans la quête de cet étrange être à deux corps : Alessandra et Adélys, qui tentent de réparer l’âme blessée d’une petite fille ».

Adrien Faucheux

MALEFICE 

de Marguerite Yourcenar du recueil “Conte bleu” © Editions Gallimard

avec : Claudine Chenuil et Vincent Boniface aux instruments

mise en scène : J. Pierre Jouglet

production : Cie Les 3 Plumes et Groupe Approches

Voulez-vous assister à une séance de désenvoûtement ?

Celle décrite par Marguerite Yourcenar en 1927, dans “Maléfice”, œuvre de jeunesse considéré par l’auteur comme “une évocation réaliste des mœurs italiennes“. L’action se situe en France, sur la Méditerranée dans une famille d’émigrés italiens. Celui qui passe pour un habile guérisseur va tenter de lever le sort qu’on aurait jeté sur une jeune femme tuberculeuse. Voisines, cousines, tante, personnes d’origine paysanne et montagnarde, sont rassemblées, attendent le “leveur de sort” et la révélation de « la coupable ». Marguerite Yourcenar décortique les sentiments des personnages, en extirpe sans complaisance leurs contradictions, tout en les considérant avec humanité et compassion et en respectant leur authenticité. La situation est grave, l’ambiance est tendue, le suspens tient le public en haleine, mais comme souvent, entre des moments de tension, on sent l’humour affleurer.

Le travail du metteur en scène par le jeu de la narratrice, à la fois témoin et interprète, a consisté à recréer dans un lieu neutre l’espace où s’est déroulée l’action, à matérialiser des souvenirs enfouis, donner vie aux différents personnages acteurs de ce rite. Le texte est dit par Claudine Chenuil, ponctué par la musique de Vincent Boniface, qui à la fois évoque l’origine paysanne de cette population, mais aussi l’ambiance légère de la côte méditerranéenne, la fragile délicatesse d’une femme, les interrogations de l’assistance et le regard des autres.

Journées de la Francophonie Maléfice
Journées de la Francophonie Maléfice

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