Un matin Joseph K est arrêté.
Bien que se sachant innocent, il finit par être dévoré par un engrenage cauchemardesque, titanique et absurde, voué à un dieu impitoyable mais abstrait, sans visage et sans prénom, auquel on ne peut pas faire appel.
Au terme de cette progressive plongée dans l’absurde, monsieur K se soumet et accepte son destin, l’exécution.
Pascal Mengelle a porté en scène, hier soir, à 21 heures, une pièce, ?K l’insatiable?, qui est une libre interprétation du célèbre roman de Kafka. La force du récit s’est appuyée sur le décor visuel en trois dimensions crée par le réalisateur.
Sur les plateaux du Théâtre Giacosa le même acteur a interprété tous les rôles, étant à la fois Joseph K, les gardiens, l’avocat, le juge d’instruction, l’oncle, l’abbé et tant d’autres, une possibilité explorée à travers l’utilisation de supports audiovisuels.