À la découverte de la tradition séphardite, originaire de l’Espagne
Le ladin, connu également comme espagnol séfarade ou judéo-espagnol, est la langue écrite créée par les rabbins de la Péninsule Ibérique pour traduire et enseigner les textes sacrés hébreux.
Cette langue, qui trouve son origine dans l’espagnol de la fin du XVe siècle, comme toutes les langues vivantes, a continué à se développer parmi les descendants des juifs expulsés d’Espagne.
La mise en place de l’Inquisition par Isabelle de Castille, en 1492, obligea quelques 300.000 Juifs à fuire son royaume.
Ils emportèrent avec eux une grande partie du savoir et de l’histoire du pays: cette culture, qui a produit et continue à produire chansons et poèmes, et qui survit seulement, à l’état actuel, en Turquie et en Israël, revit à travers le deuxième rendez-vous organisé dans le contexte du projet ?Langues sans patrie? , du 1 au 4 mars à Aoste et a Valtournenche.
Au programme, ce jeudi, à partir de 16,00 heures, à l’Université de la Vallée d’Aoste, la conférence du professeur Anita Schooneheere de Barrera y Vidal, qui abordera le thème de l’héritage linguistique et culturel séphardite.
Samedi 3 mars, au séminaire de Valtournenche, (Localité Muranche 1), à partir de 20,30, le chef Cristina Gioanetti proposera des recettes typiques de la tradition judéo-espagnole. Enfin, le 4 mars, de 10 à 17 heures, encore à Valtournenche, laboratoire de danse traditionnelle séphardite.