On les appelle ?lits froids?: il s’agit des lits des résidences sécondaires, souvent peu occupés.
La station touristique de montagne de Crans-Montana, dans le canton suisse du Valais, est en train de élaborer des multiples récettes contre la prolifération de cet phénomène, accusé de marginaliser le tourisme classique et l’hôtellerie.
En particulier, après avoir établi moratoire d’une année sur les constructions de résidences secondaires et un projet de règlement en matière de construction, qui oblige les propriétaires à occuper ou louer un tiers au moins de la surface bâtie, Crans-Montana a lancé un projet lié aux ?Villages virtuels?, un concept suivi et soutenu financiairement par la Confédération Suisse.
Le «village virtuel» est une sorte d’hôtel décentralisé, un groupe d’appartements de privés, situés dans une même région de la station, réunis et commercialisés par un unique opérateur touristique.
L’objectif et de créer, à Crans-Montana, entre cinq et huit de ces villages, composés chacun de 15 à 20 appartements, soit l’équivalent de 500 à 800 lits.
Dans un premier temps, on créera deux «villages virtuels» de quinze appartements, composés essentiellement d’appartements déjà mis en location par le passé, mais individuellement, par leurs propriétaires.
