Une moderne traite des esclaves. Des milliers de femmes, dans notre pays, sont exploitées par le racket de la prostitution.
C’est le calvaire quotidien auquel sont soumises les femmes originaires de la Nigéria qui arpentent les trottoirs d’Italie.
Ce thème sera abordé lors de la présentation du livre ?Les filles de Benin City?, de Laura Maragnani et Isoke Aikpitanyi, ce soir, à 21,00 heures, dans le salon des manifestation du Palais Régional.
Parmi les autorités présentes, il y aura Nando Dalla Chiesa, sous-ségretaire au Ministère de l’Université et de la recherche, André Lanièce, vice-président du conseil régional, et Adriana Viérin, président du Comité régional de Coordination des mesures de Coopération.
Les deux autrices, la journaliste Laura Maragnani, qui s’occupe habituellement de droits civils et d’émargination, et la nigérienne Isoke Aikpitanyi, qui a vécu directement ce drame collectif, seront également présentes.
?Les filles de Benin City? n’est pas seulement le titre de l’oeuvre, mais aussi le nom d’une association qui réunit, à travers l’Italie et l’Europe, les victimes et ex victimes de la traite, et d’un projet, qui assigne chaque année un prix à ceux qui ont contribué a créer une culture de la solidarité relativement au problème de l’esclavage sexuel et de la condition de la femme dans le monde.
