Secours sanitaire : signature d’une entente entre le Valais et la Vallée d’Aoste

C'est hier, lundi 25 septembre, à Martigny, qu'a été signée une Entente en matière d'organisation et gestion du quotidien du secours sanitaire en zone de montagne transfrontalière entre la Région autonome Vallée d'Aoste et le...
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C’est hier, lundi 25 septembre, à Martigny, qu’a été signée une Entente en matière d’organisation et gestion du quotidien du secours sanitaire en zone de montagne transfrontalière entre la Région autonome Vallée d’Aoste et le Canton du Valais. Étaient présent à cette signature, le Président du Conseil d’État valaisan, Thomas Burgener ; le Président de la Région, Luciano Caveri ; l’assesseur régional à la Santé, au Bien-être et aux Plitiques sociales, Antonio Fosson ; le Directeur de l’O.C.V.S. (Organisation Cantonale Valaisanne des Secours), Vincent Favre ainsi que le Président du Conseil d’administration de l’O.C.V.S., Pierre-André Veuthey.

Ce document formalise les modalités de coordination des deux structures de secours, en tenant compte du lieu de l’accident, de sa gravité, des conditions météorologiques et des disponibilités des secours.
Jusqu’à ce jour, le secours en zone transfrontalière était réglé par une série d’accords, de protocoles additionnels et de conventions datant de 1986. Avec la mise en vigueur de nouvelles lois, tant sur le plan italien (2003) que suisse (Loi sur l’organisation des secours de 1996), il s’est avéré nécessaire de procéder à un réexamen de toutes ces bases juridiques.

Les demandes de secours sont adressées au 118 pour la Vallée d’Aoste et à la centrale 144 pour le Valais. L’entente prévoit que, indépendamment de la nationalité de l’accidenté, la responsabilité de l’intervention appartient :
au système d’urgence sanitaire territorial italien si l’accident a lieu en Italie ;
à l’O.C.V.S. s’il a lieu en Suisse.
Il est possible de déroger à cette règle si les conditions météorologiques sont défavorables ou si l’une des deux structures de secours ne peut pas intervenir.
En cours d’intervention, les sauveteurs évaluent la gravité de la situation. Si la personne est gravement blessée, la centrale concernée fait transporter l’accidenté vers la structure sanitaire la plus appropriée. Dans les autres cas, les deux centrales se concertent et tiennent compte du désir de la personne secourue.

Selon l’Assesseur Fosson « cet accord est très important car il confirme les principes législatifs de pratiques qui existaient déjà.
Cela n’était pas encore réglementer d’un point de vue juridique et à partir d’aujourd’hui, grâce à cet accord, il est prévu que les deux centres de secours communiquent entre eux. A présent ces deux centres s’appellent et se mettent d’accord sur quel est le meilleur moyen d’intervenir. Les centres autorisent dans les zones transfrontalières suisses l’accès des secours italiens et inversement.
Cet accord permet encore plus de collaboration entre deux régions qui travaillait déjà bien ensemble. »

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